• Les Archives départementales des Côtes-d'Armor reçoivent et conservent des archives d'origine privée. Leur définition se situe a contrario de celle des archives publiques, définies par les articles L211-4 et 212-1 du Code du patrimoine.
    Les archives privées entrent par voie dite « extraordinaire », contrairement aux entrées « ordinaires » des archives publiques, qui font l'objet de versements à caractère obligatoire par les administrations.

    Les producteurs et productrices d'archives privées sont des personnes physiques ou des personnes morales, c'est-à-dire des particuliers, des familles, des associations, des professionnel.le.s, des entreprises...

    Les Archives départementales des Côtes-d'Armor sont donc susceptibles d'accueillir des archives personnelles et de famille, d'écrivain.e.s, d'érudit.e.s et de chercheur.euse.s, d'artistes, de scientifiques, d'architectes, d'avocat.e.s, de photographes, domaniales et seigneuriales, d'entreprises, de presse, d'associations, de syndicats et d'organisations religieuses ou cultuelles (depuis 1905), etc.

  • Les archives privées sont réparties dans plusieurs sous-séries en fonction de leur typologie :

    • sous-série Fi : fonds et documents isolés iconographiques d'origine privée (cartes et plans, affiches, cartes postales, photographies sur divers supports, dessins, gravures, estampes, lithographie, croquis, etc.) ;
    • sous-série AV : fonds audio-visuels d'origine privée (cassettes audio et vidéo, films, disques) ;
    • sous-série Num : reproductions sous forme de fichiers numériques ;
    • sous-série J : constituée par l'ensemble des autres fonds et documents isolés d'origine privée entrés depuis 1856, contenant principalement des documents textuels (manuscrits, imprimés ou dactylographiés), mais aussi iconographiques et parfois des objets (par exemple : statuette, vitrail, textile, tableau, sceau, tampon, maquette). Cette sous-série concerne donc parfois des fonds mixtes sur plusieurs supports (textuels et iconographiques par exemple).

    Chaque fonds possède ses propres règles de consultation, de reproduction et de réutilisation (dont les questions relatives aux droits d'auteur). Ces informations sont reportées dans l'inventaire qui est rédigé lors du classement du fonds, et mis à la disposition des lecteurs en salle de lecture des archives. Cet instrument de recherche permet d'effectuer une première étape d'exploration avant de demander à se faire communiquer, un à un en salle de lecture, les dossiers du fonds qui intéressent votre recherche.

  • Exemples de fonds consultables en série J

    3J, Fonds de La Rivière et de La Fayette
    Papiers et titres de famille, XVe-XIXe siècles.

    135J, Fonds Prud’homme
    Archives professionnelles et familiales des Prud'homme, imprimeurs-libraires briochins, XVe-XXe siècles.

    184 J, Fonds Hubert de Sainte-Marie
    Fonds d'archives de l'entreprise SARL Atelier Sainte Marie Vitraux (atelier de fabrication de vitraux à Quintin), 1947-1991.

    Nb. : on trouve également des archives familiales et professionnelles dans plusieurs sous-séries des archives anciennes. Celles-ci comprennent les titres et papiers de familles nobles ou aristocratiques saisis pendant la Révolution française, ou encore des documents relatifs à des métiers et confréries professionnelles.

  • Etat des fonds privés

    L'état détaillé des fonds privés contient, pour chaque fonds, un descriptif sommaire, le métrage, l'indication du classement ou non du fonds ainsi que les conditions d'accès et de reproduction des documents.

    Il est important de noter que les fonds non-classés ou en cours de classement (inventaire sommaire ou absence d'instrument de recherche) sont en principe incommunicables.
    Des autorisations exceptionnelles peuvent être demandées en salle de lecture des archives, et seront étudiées en fonction de l'état matériel et sanitaire du fonds, ainsi que de l'état de classement (permettant ou non l'identification de la pièce précise demandée).